J’indique succinctement ce qu’étaient les escadres d’hélicoptères de l’armée de l’air en AFN ; pour de plus amples informations consultez le site sur l’A.H.A. (www.aha-helico-air.asso.fr) qui est très bien documenté.

 

Pour la période qui me concerne (1962), les  deux escadres d’hélicoptères de l’AA étaient chacune composées de trois escadrons : un composé d’hélicos légers :Alouette II et deux composés d’hélicoptères lourds : H-34 Sikorsky (dénomination civile : S-58). Une escadre était basée à Oran-La Sénia : la 22ème et l’autre à La Réghaïa (environ à 30 km à l’est d’Alger) : la 23ème.

Ces escadres servaient dans le cadre du « maintien de l’ordre » pour le transport des personnels engagés dans les combats au sol, elles avaient un rôle important dans la reconnaissance à vue (RAV) ainsi que dans l’appui feu, c’était particulièrement le cas des hélicoptères armés « Pirate ». Les hélicoptères de l’armée de l’air servaient aussi  au transport des blessés, (évacuations sanitaires :EVASAN ) et au transport de matériel et de ravitaillement.

 

Nota : je n’ai pas grand mérite à écrire ces lignes puisque le support en est la correspondance avec mes parents,

 (un autre appelé du contingent  en a même fait le titre d’un ouvrage « lettre à mes parents ».)

 

   20 février 1962

 « Ne vous en faîtes pas pour moi, le cessez-le-feu est signé (j’ajoute : je crois) depuis hier » c’était de la contre information, il ne le sera que le 19 mars, comme chacun sait !

Nous étions arrivés de « métropole » la veille, pour moi c’était un retour : j’avais déjà passé deux mois en Algérie à Blida, en août septembre 1961 où j’avais « fait mes classes ».

Après un stage de quelques mois à Caen-Carpiquet où nous avions suivi nos « pelotons » et effectué un stage sur avion en tant qu’élèves observateurs  mitrailleurs nous avions été affectés sur hélico : je faisais partie de ceux de Réghaïa (ou La Réghaïa).

 

Quand nous avions rejoint  notre nouvelle affectation, les quolibets du genre « on ne vous attendait plus, la guerre est finie ! » ou bien : « vous arrivez pour ramasser les médailles ! » ne nous avait pas épargné …

 

 

 

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